L’élection aux États-Unis a été un événement décisif durant le trimestre, Donald Trump ayant battu sans équivoque Kamala Harris et obtenu un nouveau mandat à la présidence. Son élection a déclenché une remontée des marchés, les investisseurs anticipant des politiques favorables aux entreprises comme des réductions d’impôt et une déréglementation. Cet optimisme a fait progresser les marchés boursiers nord-américains, tandis que les marchés internationaux ont été plombés par les tensions géopolitiques et un ralentissement de la croissance.
Les banques centrales ont elles aussi joué un rôle décisif durant le trimestre. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ont continué de réduire les taux d’intérêt, leur priorité passant de la lutte contre l’inflation au soutien de la croissance économique et de la stabilité du marché de l’emploi. La Banque du Canada a été particulièrement énergique, procédant à deux réductions de 50 points de base chacune (soit un demi-point de pourcentage), ce qui a porté les taux d’intérêt à leurs plus bas niveaux depuis plus de deux ans. Ces mesures ont été saluées par les marchés boursiers. En revanche, les marchés obligataires ont enregistré des résultats contrastés.
Le trimestre a toutefois apporté son lot de défis. Les risques politiques ont augmenté à la suite des élections, le président élu, Donald Trump, ayant ravivé les tensions commerciales en annonçant une position plus ferme quant aux droits de douane, ciblant particulièrement le Canada, le Mexique et la Chine. Sur le plan mondial, l’inquiétude entourant un ralentissement de la croissance en Chine et les conflits géopolitiques qui s’enlisent (notamment en Europe de l’Est) ont également miné l’humeur des marchés.
Nous restons optimistes pour ce qui est de 2025. L’inflation n’est plus une préoccupation majeure, ce qui permet aux banques centrales de maintenir des politiques expansionnistes. Bien que les risques politiques persistent, la conjoncture économique mondiale semble favorable et les bénéfices des sociétés devraient s’améliorer. Les solides rendements enregistrés au quatrième trimestre par les secteurs sensibles à la conjoncture économique, comme la consommation discrétionnaire et la finance, ont révélé des assises solides pour la nouvelle année.
Des portefeuilles bien diversifiés devraient permettre aux investisseurs de tirer profit des occasions qui s’offriront sur les marchés des actions et des titres à revenu fixe au cours de la prochaine année. Apprenez-en plus dans notre Revue des marchés du quatrième trimestre de 2024.