Les défis et les chances des changements de saison

Le passage d’une saison à l’autre peut être un moment confus, mais également fascinant. Lorsque l’hiver cède la place au printemps, et que le printemps s’épanouit en été, nous devons souvent traverser une phase de transition, où la saison précédente n’a pas tout à fait lâché prise et où la nouvelle n’a pas encore tout à fait pris le dessus.

  

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Ce sont ces moments charnières qui nous réservent à la fois des défis et des chances. Le climat peut être capricieux, alternant chaudes journées ensoleillées et interminables journées froides ou pluvieuses. De même, l’économie peut afficher sa nature ambivalente, certains secteurs prospérant tandis que d’autres montrent des signes de ralentissement.

Alors que l’ensemble du marché peut sembler cher ou incertain, certains segments de valeur et de croissance n’attendent que d’être découverts. En comprenant les subtilités de ces changements de saison, les investisseurs peuvent structurer leur portefeuille pour tirer parti des dynamiques uniques du moment.

Si l’on compare les deux premiers trimestres, le premier a vu une forte appréciation des actions au-delà des seules grandes sociétés technologiques, tandis que le second a plutôt vu diverger les rendements des marchés boursiers des différentes économies.

Les marchés boursiers de la planète ont été mitigés. Aux États-Unis, le secteur technologique – ou les sociétés liées à l’intelligence artificielle en général – continue de dépasser les attentes. Cet élan a contribué aux résultats positifs du S&P 500 et a également propulsé à 9,36 % (en dollars canadiens) le rendement du cours des actions du Nasdaq.

En comparaison, l’indice Dow Jones Industrial Average a légèrement baissé, tout comme les marchés boursiers internationaux et le TSX au Canada. Cela illustre l’importante divergence que nous avons observée sur le plan du rendement et l’étroitesse, centrée autour du secteur américain de la technologie, de la contribution du marché boursier au rendement.

Les politiques des banques centrales s'ajustent au refroidissement des données économiques

La Banque du Canada et la Banque centrale européenne ont décidé de réduire leurs taux directeurs respectifs de 0,25 point de pourcentage au cours du trimestre, tout en indiquant que de nouvelles baisses de taux suivraient probablement d’ici la fin de l'année et en 2025. Ces décisions contrastent avec la situation aux États-Unis, où la Réserve fédérale a maintenu son taux directeur et n’a encore fait état d’aucune baisse de taux pour 2024. 

En ce qui concerne le reste de 2024 et le début de 2025, nous estimons préférable de bien nous positionner, plutôt que prédire la direction des marchés. Un portefeuille bien équilibré sera plus à même de tirer profit des occasions du marché.

Le passage d’une saison à la suivante se produit rarement de manière linéaire, mais un bon état d’esprit et de bonnes stratégies peuvent faire de cette phase transitoire une source de rendements stables et renforcer la confiance financière.

Apprenez-en plus dans notre Revue des marchés du deuxième trimestre 2024 et notre commentaire de milieu d’année.